Malheureusement, toutes ces péripéties et les conséquences de ce nouvel échec maintiennent le doute d’une complicité tacite employeurs, payeurs/gouvernants, quelque soit leur identité politique, qui permet de gagner un temps précieux dans l’espace politique du moment mais surtout de repousser les revendications légitimes des sapeurs pompiers professionnels.

Plus récemment, et comme je l’avais souhaité compte tenu des responsabilités respectives de l’Etat et des collectivités territoriales, les négociations se sont poursuivies entre Monsieur Claudy LEBRETON, président de l’Assemblée des Départements de France (ADF) et les représentants syndicaux pour déterminer de manière précise le point d’équilibre entre les revendications syndicales et les exigences de bonne gestion des présidents des conseils d’administration des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS).

Lundi 29 janvier 2007, ont comparu cinq de nos collègues pour « violences » lors de la manifestation du 21 novembre 2006. A l’appel de la fédération CGT des services publics et du collectif national CGT des SDIS, 150 sapeurs-pompiers, venant de toute la France étaient présents pour soutenir leurs collègues.

Pour cette troisième rencontre du 17 janvier 2007, le Président LEBRETON était entouré du Président du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale et Président du plus important SDIS de France Monsieur DEROSIER, du Président de la Conférence Nationale des Services Incendie et Secours Monsieur DOLIGE et de Monsieur MERCIER Président du Conseil d’administration du SDIS du Rhône.

Comme il en avait été convenu le 19 décembre dernier, une nouvelle réuni­on avait lieu hier soir, mardi 9 janvier, à l’Assemblée des Départements de France.
A la suite de notre dernière rencontre avec le Président de l’AdF, nous avions souligné notre impression d’avoir participé au départ d’une réelle négociation au contraire de ce que nous connaissions depuis plus de deux ans.