Compte rendu réunion DSC Concours et examens professionnels le 6 octobre 2010
Partager la publication "Compte rendu réunion DSC Concours et examens professionnels le 6 octobre 2010"
Réunion DSC du 06/12/10 :
Concours et examens professionnels
Ouverture par Mr BENET à 10H25
Présents Mr Allione, Mr Deschamp, CGC, CGT (Claude Michel, Alain DARMEY), FO, FA, SNSPP
Absent : CFDT, et UNSA
Préambule : La CGT dénonce une nouvelle fois l’absence de documents de travail. Nous posons la question à la DSC, comment peut-on être amené à échanger sur les concours et examens qui seraient à venir à l’issu de la réforme de la filière alors qu’il n’y aucune certitude concernant cette réforme ? Les documents issus de la réunion du 18/11 ne nous sont toujours pas parvenus. Le sujet Examens et concours ne peut être abordé dans la dernière phase la réforme de la filière. La partie concours et examens sera une partie très importante de cette réforme. La Cgt indique que cette réforme doit être terminée avant fin 2011.
Mr BENET: Aucun document n’a pu être préparé, la DSC n’a pas été en capacité de diffuser les documents, et certains éléments de cette réunion sont en date du weekend end passé.
Mr BENET, nous précise que le sujet du jour ne concerne pas l’après réforme de la filière mais cette réunion a pour objet de mettre en place la question matérielle des concours et examens à venir en 2011. Mr BENET regrette la superposition des dossiers, et l’incompréhension provoqué par l’imprécision du mail de convocation.
Le sujet est décliné en trois points :
1) Adaptation des épreuves :
· Quels sont les profils de SPP recherchés ?
· Les épreuves actuelles sont-elles adaptées ?
Le débat s’oriente est défini clairement que l’assemblée présente est unanime pour le recrutement de fonctionnaires, d’agents ayant une vocation à assurer les missions de service public et non de techniciens du risques seulement.
SNSPP identifie un décalage entre les attentes des SPP recrutés et les missions réalisés.
CGT : Il est primordial que les SPP recrutés montrent leur attachement à la notion de service public. Nous demandons que la forme des concours soit plus classique, les concours permettent l’entrée dans la fonction publique territoriale. Nous attendons des fonctionnaires attachés au service public.
FA : est aligné sur notre position, avec la notion de « SERVIR »
FO : Précise que les concours sont destinés à ouvrir le métier à deux profils : agent d’exécution et agent de gestion
La DSC passe maintenant sur le contenu des concours et notamment sur le questionnaire à choix multiples (QCM) et le questionnaire à réponses ouvertes et courtes (QROC).Il est urgent de réviser les CROC qui sont en décalage avec le profil des agents recrutés, et laisse trop de place au bachotage. Les CROC sont devenus des versions dérivés des QCM. En lieu et place des CROC, un débat s’est installé sur la possibilité d’un retour à la dissertation, ou alors de refaire des QCM en intégrants les éléments ci-dessus.
Une proposition est faite de ne faire qu’une seule épreuve orale pour recruter les candidats. Opposition ferme de la Cgt. On ne peut pas se contenter d’un concours sur titre, où le clientélisme est largement mis en œuvre. Nous reprécisons que nous sommes attachés au fait que l’admissibilité ne doit être faite qu’à l’issu d’épreuves écrites, l’oral étant réservé à l’admission.
2) Modernisation de la gestion des concours :
· Acquisition d’un logiciel de correction automatique des QCM.
· Gestion modernisé des inscriptions avec mise en place de l’inscription en ligne, et une vérification des dossiers in fine.
La DSC nous informe qu’elle va acquérir un logiciel pour corriger le QCM (comme pour la correction de l’épreuve du code de la route).
Mais bien vite la DSC dévoile le véritable but de cette réunion : la réduction du coût financier de l’organisation des concours en regardant ce qui se passe dans les autres filières.
Cette réduction passe d’abord pour la partie administrative, avec l’inscription des candidats par internet. La Cgt pose la question sur l’égalité d’inscription des candidats et la sécurité informatique. La DSC maintient les inscriptions sur dossier papier, mais veut développer la partie informatique. Il est demandé de permettre à tout agent d’avoir accès à un ordinateur dans son SDIS. La DSC reconnait la difficulté de sécuriser les dossiers informatiques.
Autre point administratif visé : le contrôle de la détention des diplômes. Aujourd’hui le contrôle est fait avant la première épreuve, la DSC propose de faire cette vérification à la fin. Opposition unanime des organisations syndicales. On ne peut pas prendre le risque, que des candidats non détenteur du diplôme requis prennent la place d’autres candidats détenant le diplôme nécessaire. Il est retenu que cette vérification se fasse à la fin des épreuves admissibilités.
3) Epreuves sportives:
· Positionnement des épreuves sportives avec un corollaire sur le coût.
· La sélectivité devrait être plus en adéquation avec le niveau requis à la Formation initiale.
La DSC sur la question est très marqué par l’aspect financier de l’organisation des concours, et l’on sent le souhait de placé en second plan ces épreuves, à savoir, le tri pouvant se faire sur l’écrit, les épreuves de sport apparaissant alors comme des épreuves d’admission.
Le point dur arrive avec les épreuves sportives. Pour le concours de lieutenant et du futur concours de capitaine, la DGL propose de faire basculer ces épreuves dans la partie d’admission. Un consensus se dégage sur cette proposition, notamment pour le futur concours de capitaine.
Mais le meilleur arrive avec le concours de sapeur. La DSC demande de déplacer les épreuves sportives dans la partie d’admission et en la plaçant après l’épreuve orale donc comme dernière épreuve. Refus unanime des organisations syndicales. La DSC revient en arrière sur sa proposition, mais de baisse pas les bras. La DCS revient à l’attaque en proposent de placer les épreuves de sport comme dernières épreuves de l’admissibilité. La DSC enfonce le clou en ouvrant les épreuves sportives uniquement aux candidats retenus après les premières épreuves d ‘admissibilité. Refus unanime des organisations syndicales. Les épreuves doivent garder toute leur place.
La DSC, nous informe que c’est une demande prioritaire des employeurs pour faire des économies. Les épreuves sportives sont un très onéreuses. C’est la principale raison de la non organisation des concours actuellement.
On retrouve la même volonté, comme pour les autres filières, de simplifier au maximum les concours dans le seul but de faire des économies.
Nous interrogeons la DGCL, sur la non organisation des concours de SPP actuellement et le devenir des lauréats du concours de SPP. La DSC fait référence à l’article 44 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 « les candidats déclarés aptes à être inscrits sur les listes d’aptitude. Toute personne déclarée apte depuis moins de trois ans ou, si celui-ci est intervenu au-delà de ce délai, depuis le dernier concours, peut être nommée dans un des emplois auxquels le concours correspondant donne accès ».
Fin de la réunion à 12H15
Commentaires récents