Compte rendu rencontre avec le Directeur de la DGSCGC le 1er février 2021

Compte rendu de la rencontre avec le directeur général de la DGSCGC le 1 février 2021

Accompagnaient le directeur: son nouvel adjoint (DSP) et le conseiller social

Délégation CGT : CHAOUCH, DELAVOUX S., GURRUCHAGA P.

Nous avons réaffirmé qu’il n’y a pas de réel dialogue social au sein des sdis, ce qui tolère quelques exceptions, et la tension est palpable encore depuis notre dernier mouvement national intersyndical.

Les misères faites aux représentants syndicaux en territoire n’ont pas toutes cessé, malgré l’intervention du ministre après que nous l’ayons interpellé.

Le dialogue social propre à la DGSCGC: 

Le seul dossier finalisé : le mémento droit de grève et nous ne partageons pas la satisfaction sans même que nous soyons destinataires ni informés de sa publication aux employeurs

Sur les droits syndicaux, on se heurte aux limites de l’application de textes généraux à des établissements avec beaucoup de spécificités et pas mal de mauvais esprit.

Ce travail ne sera productif que si on arrive à dépasser les interprétations sciemment “erronées” des employeurs.

MATZAK : après la négation de son impact en France, puis l’écriture d’un projet de décret encadrant l’activité de SPV, l’affirmation par l’actuel ministre de l’intérieur le 27 juillet dernier qu’il était quasiment finalisé et qu’il allait nous être soumis,on nous annonce maintenant un horizon à 12-14 mois!!

Comme un sentiment de déjà vu, ou un changement de stratégie ?

Quant aux tentatives de PCASDIS de demander un passe-droit….car c’est bien connu, pour les SIS, la règle, c’est un truc qui s’applique aux autres. 

Nous avons affirmé qu’il ne faut pas tout attendre de la proposition de loi portée par le député MATRAS, au risque d’être déçu,  que l’observatoire des violences devait vite produire tant les attentes sont fortes.

nous avons réaffirmé les attentes sur les concours de sergents (une date unique pour tous), sur ceux de caporaux (plein de lauréats et des avis de vacances infructueux, il faut savoir pourquoi), le besoin de repenser l’ENSOSP (son rôle dans la filière et la Sécurité Civile), 

Au-delà de la visibilité dont les agents et les SIS ont besoin d’avoir sur la formation des lieutenants, il faut redonner des perspectives aux agents, si l’augmentation de la prime de feu obtenu lors conflit de 2019-2020, n’a pas éteint la colère, il faut investir l’attractivité du métier, le sens du travail, la couverture opérationnelle.

Et quelques mots sur la crise COVID dans laquelle la Sécurité Civile a pleinement assuré son rôle ont suffi à remplir le créneau qui nous était alloué.

Malgré la bonne volonté de nos interlocuteurs, nous avons eu le sentiment de reboucher le gouffre de Padirac avec une cuillère à soupe, à suivre donc…

 

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