Peu de lecteurs auront été au bout de la lecture de ce rapport, aussi voici l’essentiel : Un précédent rapport de 2015 avait préconisé la comptabilité analytique, le 1er a été présenté au conseil d’administration de septembre 2023… Sont évoquées la question du financement de l’ENSOSP par le biais du CNFPT et la participation de l’Etat, la « surcotisation » employeur sur chaque sapeur-pompier professionnel, avec quelques pistes de clarification. Le manque de visibilité de la programmation des formations, la variabilité de la durée des formation, de leur montant, l’absence de prévisibilité des SIS sur les coûts liées aux formations de leurs agents vont l’objet d’une longue analyse. Le fonctionnement de l’école avec ses particularités, la diversité des statuts, les mises à disposition et ses liens avec les autres grandes écoles met en lumière des spécificités justifiables et des lacunes à « normaliser ». Il est pointé qu’une part des locaux sont sous utilisés. La question de la représentation au sein du conseil d’administration est aussi à interroger. La création des Emplois Supérieurs de Direction, la durée de la formation et le fait qu’ils soient à la charge de l’ENSOSP a fragilisé le modèle de financement de l’établissement. L’analyse de l’’organisation de l’outil ENSOSP (avec des doublons,) des bilans insuffisants en termes de recherches ou de partenariats internationaux est cinglant. La CGT plaide depuis longtemps pour plus de transparence, un rapprochement pour le tronc commun avec les autres fonctionnaires pas forcément sur le site de l’ENSOSP, une intégration plus forte dans la galaxie du CNFPT tout en préservant les spécificités « métiers ». Ce rapport est l’occasion de parler de cet outil, d’interroger son fonctionnement, de débattre de son apport à la Sécurité Civile. Télécharger le communiqué : 2025_10_10_Com°_Cour_des_comptes_ENSOSP Télécharger le rapport de la cour des comptes : 2025_09_01_CC_Ecole-nationale-superieure-sapeurs-pompiers Télécharger la fiche de lecture :...
Lire la suiteUne histoire ignorée mais éclairante !!! « avant les pompiers n’étaient pas payés », mais c’était quand avant ? En France, le paiement des sapeurs-pompiers volontaires remonte à bien longtemps, déjà en 1946, un décret encadrait les activités rémunérées. Les montants ont été réévalués par plus de 60 arrêtés successifs, avec élargissement progressive des activités rémunérées. 2012-2022 : l’augmentation cumulée des indemnités sur cette période (»+12%) a été jugée à peu près alignée sur l’inflation cumulée de la même période. En 2022, la revalorisation (» +3%) a été considérée comme significativement inférieure à l’inflation (en 2022 l’inflation » +5%), érodant le « pouvoir d’achat des indemnités ». Le ministère de l’intérieur devant le Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) reconnaissait que cette revalorisation est « en principe indexée sur l’indice des prix à la consommation, ce qui aurait engendré une hausse de 6%1. Télécharger le communiqué :...
Lire la suiteNPFR un dispositif chéri mais coûteux La Nouvelle Prestation de Fidélisation et de Reconnaissance est devenu une dépense particulièrement dynamique depuis la loi Matras 2021-1520 (abaissement du 1er seuil de 20 à 15 ans, augmentation substantielle des montants). Sa trajectoire financière n’est pas maîtrisable par les payeurs (50% SIS/50% Etat). A notre connaissance, aucune étude ne vient étayer les affirmations que ce dispositif ait produit des effets significatifs en matière de fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires. Alors que le coût annuel annoncé par la DGSCGC en 2016 lors de la proposition de loi qui l’a mise en place prévoyait 37,8 millions d’euros en 2036. C’est maintenant pour 2040, 175 millions d’euros qui sont annoncés. Télécharger le communiqué :...
Lire la suiteOn nous avait promis une révolution de la sécurité civile. Un chantier ambitieux censé répondre aux difficultés que nous affrontons chaque jour. On nous a fait croire que ce Beauvau serait enfin à la hauteur de nos attentes : on s’imaginait des effectifs renforcés, des moyens financiers adaptés, et une reconnaissance réelle de notre engagement. Le gouvernement a largement communiqué. Après des mois de discussions, des heures d’ateliers, de nombreuses promesses : la montagne a accouché d’une souris. Ce qui en ressort ? Des mesurettes, des demi-réponses, des annonces sans lendemain. Rien qui ne réponde aux enjeux majeurs : Sur-sollicitassion des équipes : des effectifs à bout de souffle, rien pour y remédier. Des moyens insuffisants : des réponses humaines et matérielles décorrélées des besoins du terrain. Une ambition déficiente : nous ne sommes pas prêts pour relever les défis de demain. Le Beauvau reconnait les tensions de notre système mais n’y apporte pas de réponse ! La CGT poursuit la lutte pour une véritable politique de sécurité civile. ENSEMBLE, EXIGEONS DES ACTES FORTS. Nous méritons les moyens pour assurer nos missions : protéger et secourir. Télécharger le communiqué : 2025_09_25_Com°_Beauvau_de_la_Sécurité_Civile.cleaned Télécharger la fiche de lecture du rapport de synthèse : 2025_09_05_lecture_synthèse_Beauvau_SC.cleaned Télécharger le rapport de synthèse du Beauvau de la sécurité civile :...
Lire la suiteLe 19 septembre 2025 se tenait en réunion exceptionnelle la commission spécialisée n°4 relative aux pathologies professionnelles du conseil d’orientation de travail. La réunion était dédiée à l’étude d’une proposition de décret modifiant les tableaux : N°16 bis relatif aux affections cancéreuses provoquées par les goudrons de houille, les huiles de houille, les brais de houille et les suies de combustion du charbon (atteintes de la vessie et les voies excrétrices supérieures). N°30 relatif aux affections professionnelles consécutives à l’inhalation des poussières d’amiante (mésothéliome). L’inscription dans ces tableaux vaut pour les agents qui correspondent aux critères, présomption d’origine professionnelle pour les pathologies. Les échanges lors de cette réunion, en présence d’experts (pompiers) et représentants de la DGSCGC, a permis le consensus pour modifier les tableaux évoqués. Reste le passage devant une autre commission, fera l’objet de la publication d’un décret (fin 2025). Notre participation a conforté 2 convictions : Les modifications bien que légitimes arrivent parce que la mobilisation des agents a fait accélérer l’histoire; Les prochaines modifications, tout aussi légitimes (cancer de la prostate, cancer des testicules, lymphome non hodgkinien, …) ne se feront pas simplement. Puisque la science n’établit pas le lien avéré, mais seulement probable, il faudra mettre une pression suffisante pour lever les obstacles à ces modifications. L’inscription des maladies liées aux activités spécifiques des agents des services d’incendie et de secours, ne résoudra pas tous les problèmes : les aménagements des centres de secours, la prise en charge des tenues et matériels souillés, etc…, ne progressent pas avec l’évolution des tableaux. La route est encore longue, restons mobilisés !! Télécharger le communiqué :...
Lire la suite
Commentaires récents