Monsieur le Directeur général, Nous souhaitons vous interpeller sur les missions de coopération internationale impliquant des agents des Services d’incendie et de secours (SIS). Nous prenons note de ces opportunités de partage d’expertise, comme en témoignent les récentes demandes pour une formation de formateurs en secours routier en Guinée (8 au 19 septembre 2025, 2 experts recherchés), une mission de formation à la maintenance des ARI au Liban (22 au 28 juin 2025, 2 experts techniciens ARI) et une mission de formation COD1 et COD2 en Tunisie (16 au 27 juin 2025, 2 experts COD2 et COD3). Nous sommes stupéfaits des conditions dans lesquelles ces missions sont proposées et réalisées. Que les frais varient en fonction du pays d’exercice s’entend, que la rémunération ne soit pas clairement définie en amont du séjour n’est pas acceptable. Il est mentionné que les experts « pourront, suivant le cas, bénéficier de per diem (pas de rémunération) ». Comment est-il concevable que des agents des SDIS, professionnels qualifiés, soient envoyés sur des missions d’une telle importance sans un décompte clair de leur temps de travail et une indemnisation correcte pour leur engagement ? Certains agents apprennent cette absence de rémunération à l’issue de la mission !! La question de la position des agents durant ces missions internationales est importante, sont-ils considérés en temps de travail ? En repos ? En congés ? Le flou autour de cette situation est inacceptable. Nous regrettons que les agents n’aient pas l’ensemble des informations sur leur engagement à l’étranger pour la nation française avant leur engagement. Nous demandons instamment que des éclaircissements précis nous soient apportés sur les points suivants : Le statut exact des agents des SDIS en mission internationale, Les modalités de décompte du temps de travail, Le cadre d’indemnisation et de rémunération, La garantie d’une prise en charge exhaustive en cas d’accident de service ou de maladie. Nous sommes convaincus que la reconnaissance et la protection de nos agents sont des éléments essentiels à la réussite de ces missions de coopération. Dans l’attente de votre réponse rapide et de mesures concrètes pour garantir la transparence des conditions de réalisation de ces missions et les droits de nos collègues, veuillez recevoir, Monsieur le Directeur général,...
Lire la suiteLa cérémonie du 8 septembre 2025, annulée, faute à l’incertitude politique, n’efface pas que les discours qui y auraient été faits n’auraient rien changé à cette affirmation : La Sécurité Civile ne sera pas épargnée par les mesures d’austérité sociale du gouvernement !!! Le Beauvau de la Sécurité Civile et son cortège de “vous allez voir ce que vous allez voir” ne se concrétisera pas. A court d’idées, mais face à la réalité que nous dénonçons, des parlementaires pourtant hostiles à la CGT sont contraints de reprendre nos analyses. Qu’on se le dise, pour le 50ème anniversaire de la Sécurité Civile, on ne vient pas sans cadeau !!! La sécurité civile est abandonnée pour financer l’économie de guerre. On veut des canadairs, pas des chars d’assaut… La CGT réitère le besoin de réviser et d’élargir le financement de la Sécurité Civile : il faut augmenter le nombre de personnel (sapeurs-pompiers professionnels, personnels administratif et technique) ; il faut augmenter l’investissement pour les engins spécialisés et les infrastructures (centre de secours, réseau radio, matériel, etc…) il faut des mesures prenant en compte la santé des agents, limitation du risque, suivi des agents, accompagnements des malades, etc… “les dispositions destinées à donner un nouveau souffle au volontariat”1 sont sans cesse renouvelées, sous une forme ou une autre, dans chaque texte traitant de la sécurité Civile, mais elles n’ont pas produit les effets attendus et ne garantissent ni le service public d’incendie et de secours, ni la santé et la sécurité des agents. Certaines mesures ont un coût non négligeable (NPFR) et les outils d’évaluation, quand ils existent, peinent à en mesurer la portée2. La Sécurité civile et ses agents ne se nourrissent pas de promesses ni de félicitations. 1 : rapport 1712 sur le projet de loi adopté par le sénat après la déclaration d’urgence, de modernisation de la sécurité civile, 2004 2 : réponse sur le don de congés aux sapeurs-pompiers volontaires Télécharger le communiqué :...
Lire la suiteDans son discours du 28 octobre 2022, le Président de la République a annoncé le renforcement des moyens matériels des Services d’incendie et de secours, dédiés à la détection et la lutte contre les feux de forêts dans le cadre du pacte capacitaire.
Ces annonces coïncident avec notre analyse de 2021 sur la perte de 1000 CCF entre 2004 et 2020….
Pouvez-vous nous fournir des éléments d’information concernant l’évolution des coûts des équipements et des engins due à l’inflation et à l’augmentation des prix des matières premières ?
Si le budget devait être complété quelles en seraient les modalités ?
1. Précisions sur le secours en milieu souterrain 
2. Lancement des travaux du guide de doctrine NRBC et de l’évolution des équipes RAD et RCH 2026
3. Point de situation sur l’étude CEREN/CERISC sur la prise en compte de l’exposition au CO dans les missions FDF
4. Point de situation sur l’évolution des tableaux de maladies professionnelles
5. Questions diverses
Objet : Mention « Mort pour le service de la République » Monsieur le Directeur général, Depuis de nombreuses années, les sapeurs-pompiers décédés en service commandé pouvaient, en étant cités à titre posthume à l’ordre de la Nation, bénéficier d’une promotion systématique au grade ou, à défaut, à l’échelon immédiatement supérieur à celui qu’ils avaient atteint. L’article 30 de la loi dite Matras, 2021-1520 du 21 novembre 2021, crée ce droit en ces termes : « Le Premier ministre peut décider que la mention « Mort pour le service de la République » est portée sur l’acte de décès du militaire, de l’agent de la police nationale, de l’agent de police municipale, de l’agent des douanes, de l’agent de l’administration pénitentiaire, du sapeur-pompier ou du marin-pompier, de la personne mentionnée à l’article L. 721-2 du code de la sécurité intérieure ou de la personne membre d’un organisme mentionné aux articles L. 725-1 et L. 742-9 du même code qui est décédé dans l’une des conditions suivantes : 1° Du fait de l’accomplissement de ses fonctions dans des circonstances exceptionnelles ; 2° En accomplissant un acte d’une particulière bravoure ou un acte de dévouement ou pour sauver la vie d’une ou de plusieurs personnes, dépassant l’exercice normal de ses fonctions ; 3° Au cours de missions, services, tâches, manœuvres ou exercices exécutés sur ordre et présentant une dangerosité ou un risque particuliers. Lorsque des événements exceptionnels le justifient, le Premier ministre peut également décider que la mention « Mort pour le service de la République » est portée sur l’acte de décès de personnes non mentionnées au premier alinéa du présent I décédées dans le cadre de ces événements dans l’une des conditions prévues au présent I. Un décret détermine les catégories de personnes et les dates de décès susceptibles d’ouvrir droit au bénéfice de cette mention en application du présent alinéa. […] » Nous avons l’impression que la promotion à titre posthume est plus difficile à concrétiser au bénéfice de nos collègues décédés et donc pour leurs ayants droit (conjoint et enfant). À nos yeux, ce dispositif vise à protéger le mieux possible conjoint·e et enfants de nos collègues décédé·es en service. Aussi, nous souhaitons un état des lieux de ce dispositif pour les...
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