Un collègue de la CGT SDIS 51 frappé d’une amende de 150 € + 62 € de frais de justice, pour tapage injurieux troublant la tranquillité d’autrui !!! être gêné par le bruit pour un pouvoir sourd, quelle ironie!!! La CGT d’ici et d’ailleurs ne se laissera pas voler son droit d’occuper la rue pour faire valoir ses revendications !!!...
Lire la suiteSanté Salaire Retraite 2025_04_30_Affiche_1ermai ...
Lire la suiteMontreuil, le 4 avril 2025
Retour sur un moment d’histoire de la Sécurité civile
Les parties Civiles : dignité et combat pour la justice
Les victimes et leurs familles ont fait preuve de courage, de pugnacité et d’une grande dignité, cette dernière a été soulignée par le tribunal et les avocats des prévenus.
En obtenant ce procès, les parties civiles ont gagné, ce drame n’était pas un simple fait divers.
Les stigmates visibles et invisibles ont changé leurs vies et celles de leurs proches, l’accident du 10 août 2016 n’a pas cessé de produire ses effets.
Le public nombreux pour les 4 jours de procès a été d’une grande sobriété, se gardant de transformer les audiences en spectacle même quand certains propos ou attitudes pouvaient paraître choquants.
C’est aussi un procès pour l’histoire… et un avertissement pour l’avenir
Pour éviter qu’un drame équivalent ne se produise, chacun doit veiller à identifier les petits manquements quotidiens, les travers établis, tenter de les corriger et ne pas les laisser survenir par négligence !!!
Aux acteurs de la Sécurité civile, agents, cadres, responsables, organisations syndicales de concrétiser les changements attendus.
Le verdict : un électrochoc pour les SDIS
Le rôle du Tribunal c’est de chercher des responsabilités pénales, il en a trouvé :
• Un prévenu relaxé au bénéfice du doute
• Quatre condamnés, dont trois à des peines de 8 à 12 mois de prison avec sursis.
• L’ancien directeur condamné à 6 mois de prison ferme, 18 mois avec sursis, 10 000€ d’amende et une interdiction d’exercer au sein de la Sécurité civile pendant 5 ans.
Ce jugement doit faire réfléchir chaque cadre et chaque agent. L’obligation de moyens, l’obligation de sécurité, le Code du travail ne sont pas des injonctions abstraites : ce sont des règles qui peuvent préserver la vie ou entrainer la mort.
Ignorer les risques, délaisser la sécurité, faire primer la gestion comptable sur l’humain, c’est prendre la responsabilité d’un éventuel drame.
Que chacun en tire les conclusions qui s’imposent.
Lire la suiteQuatrième et dernière journée de ce procès pour l’histoire : le réquisitoire du procureur et les plaidoiries des avocats des prévenus.
Réquisitoire du procureur de la république :
Les plaidoiries des avocats des prévenus :
Expression des prévenus :
Le délibéré :
Un agent est relaxé au bénéfice du doute
Un agent est reconnu coupable à 8 mois de prison avec sursis
Un agent est reconnu coupable à 8 mois de prison avec sursis
Un agent est reconnu coupable à 12 mois de prison avec sursis
Le directeur est reconnu coupable de 24 mois de prison, 6mois fermes et 18 mois de sursis
Les prévenus ont 10 jours pour faire appel du jugement.
Une audience pour les parties civiles est fixée à début juillet.
L’audience pauses déduites aura duré 6h20.
Lire la suiteTroisième journée, une journée éprouvante avec l’audition des parties civiles et les plaidoiries de leurs avocats.
Le président a examiné la personnalité des prévenus, leur situation professionnelle, familiale, leurs revenus.
Les témoignages poignants des parties civiles :
« Comme un contrat d’assurance, toujours une clause pour s’exonérer de responsabilité »,
« plus intéressant de serrer la main du ministre que de parler à la famille des victimes », « ce n’est pas qu’un petit accident »
Les avocats des parties civiles :
« il y a des absents dans ce tribunal mais ces absents ne doivent pas permettre aux prévenus de se dérober », « on a envoyé des gamins dans des tombeaux roulants »,
L’audience pauses déduites aura duré 6h00.
Lire la suiteDeuxième journée, un marathon d’auditions, les 2 derniers témoins et les 5 prévenus.
Le climat particulier du SDIS 34 et la pression sont évoquées à plusieurs reprises :
Les petits renoncements quotidiens apparaissent à travers différents témoignages :
Sur les faits en eux-mêmes : après l’accident, 39 camions réformés, 30 modernisés », « les dispositions du code du travail s’appliquent-elles au SDIS ? Oui »
Quelques répliques attendues :
Et bien sûr, quelques pépites :
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