Le 19 septembre 2025 se tenait en réunion exceptionnelle la commission spécialisée n°4 relative aux pathologies professionnelles du conseil d’orientation de travail. La réunion était dédiée à l’étude d’une proposition de décret modifiant les tableaux : N°16 bis relatif aux affections cancéreuses provoquées par les goudrons de houille, les huiles de houille, les brais de houille et les suies de combustion du charbon (atteintes de la vessie et les voies excrétrices supérieures). N°30 relatif aux affections professionnelles consécutives à l’inhalation des poussières d’amiante (mésothéliome). L’inscription dans ces tableaux vaut pour les agents qui correspondent aux critères, présomption d’origine professionnelle pour les pathologies. Les échanges lors de cette réunion, en présence d’experts (pompiers) et représentants de la DGSCGC, a permis le consensus pour modifier les tableaux évoqués. Reste le passage devant une autre commission, fera l’objet de la publication d’un décret (fin 2025). Notre participation a conforté 2 convictions : Les modifications bien que légitimes arrivent parce que la mobilisation des agents a fait accélérer l’histoire; Les prochaines modifications, tout aussi légitimes (cancer de la prostate, cancer des testicules, lymphome non hodgkinien, …) ne se feront pas simplement. Puisque la science n’établit pas le lien avéré, mais seulement probable, il faudra mettre une pression suffisante pour lever les obstacles à ces modifications. L’inscription des maladies liées aux activités spécifiques des agents des services d’incendie et de secours, ne résoudra pas tous les problèmes : les aménagements des centres de secours, la prise en charge des tenues et matériels souillés, etc…, ne progressent pas avec l’évolution des tableaux. La route est encore longue, restons mobilisés !! Télécharger le communiqué :...
Lire la suiteDes agressions parmi les plus graves ont eu lieu récemment et ont parfois eu un relais dans les médias, la CGT condamne toutes les agressions et apporte son soutien aux victimes.Nos pensées vont aux agents qui ont été agressés ces derniers jours, à leurs familles, et à leurs collègues qui ont été particulièrement choqués. Les pompiers sont des secouristes qui ont pour unique mission d’apporter secours aux victimes quelles qu’elles soient, où qu’elles se trouvent, ils n’ont pas vocation à être le réceptacle des colères et frustrations de quiconque !!! Nous attendons que l’engagement des sapeurs-pompiers pour le secours de la population soit reconnu et pas entravé ou qu’ils soient menacés, frappés encore pire, tués. La société doit protéger ceux qui font de la protection d’autrui leur engagement. La société et la corporation doivent garantir aux agents des SIS et à leurs familles leur solidarité lorsqu’ils sont frappés par les agressions....
Lire la suiteLe collectif CGT des SDIS a publié un questionnaire sur facebook le 25 novembre 2024, le jour de la lutte des violences faites aux femmes.
Voici l’analyse des réponses recueillies par le biais du questionnaire.
Lire la suiteLes incidents impliquant les batteries au lithium sont-ils recensés ainsi que les dégâts occasionnés ?
Les fumées de ce type de feux ont-elles été étudiées ?
Présentent-elles des risques particuliers ?
Les feux impliquant des batteries au lithium ont un comportement spécifique et nécessitent des conduites à tenir partagées, que chacun n’ait pas à attendre de se confronter à l’événement pour se forger une doctrine locale.
Les sapeurs-pompiers ne disposent pas à ce jour du référencement des lieux de stockage de batteries au lithium en grande quantité.
N’y a-t-il pas une réglementation spécifique en matière d’entreposage à prévoir vu leur comportement lors d’incendie ?
Nous appelons l’ensemble des agents.e.s. des services d’incendie et de secours à faire grève le 16 mai 2024 de 0 h à 24 h, et à participer à une grande manifestation parisienne.
Lire la suite“Ce rapport ne restera pas lettre morte”.
Tous les volontaires ne sont pas concernés par la “nouvelle organisation” qui reste à définir, “mais certains font plus de 1000h/an”, “76% font moins de 600h/an”.
68%1 des CIS fonctionnent avec des SPV uniquement en astreintes, 43% des SPV assurent des gardes postées.
Il faut sanctuariser l’astreinte (“si l’astreinte tombe le système est mort”), encadrer mais pas interdire la garde postée et limiter le volume d’activité.
D’après ces données1, si l’activité était plafonnée à 600h, il faut trouver 160 M€/an pour compenser avec du temps de professionnels. Pour la CGT le montant est sous-évalué.
Lire la suite
Commentaires récents